Pourquoi tant de nominations ?
... Parce qu'au fond, il n'en mérite pas tant que ça.
J'l'ai vu au ciné. J'ai payé, donc. J'étais avec ma peluche raton-laveur, mon coca, au cinéma, dans la perspective de regarder un bon film. J'avais cru lire que c'était un film lesbien, raison de plus pour payer. Un bon film gay au ciné, c'est l'pied. Nina soutient le cinéma LGBT.
Ce ne fut pas le pied. Ou alors dans l'écran. Je ne comprends pas qu'on nomine ce genre de longs-métrages, quand d'autres mériteraient, à mon sens, plus de reconnaissance. Ce film est d'une mollesse phénoménale. Seydoux a un visage inexpressif qui agace au bout de dix secondes. Les dialogues sont plats. Je pourrais en trouver à la pelle, des défauts, mais un seul m'a franchement gavé : on entre de plein pied dans l'action, et on a pas le temps de s'attacher aux personnages. Résultat ? Quand Machine et Machine se séparent, on s'en balance vaguement, étant donné que la distance entre le spectateur et les personnages perdure et ne se brise pas. Et puis c'était pas assez lesbien, qu'on se le dise.
Après, oui, c'est beau. D'accord. On se croirait dans un tableau, parfois, tant c'est bien filmé. C'est pour ça que je mets un 4/10, soyons d'accord. Pour cette théâtralisation très recherchée, très poussée, si bien qu'on voudrait demander au projectionniste de faire 'pause' afin de nous laisser admirer la subtilité des plans.
Mais sinon, ce fut bien chiant.