En ces temps de disputes (euphémisme) sur fond de morale et de cadre familial, voilà un film qui balance !
Oui, une mère, qui se veut aristocrate, qui éduque ses chatons selon les plus hauts raffinements de la haute société et du savoir-vivre, ne sait pas appliquer à elle-même ses principes. En effet, comment nous faire avaler un langage si châtié quand on a trois enfants manifestement nés de trois pères différents, et qu'on n'a même pas réussi à en impliquer un seul dans l'éducation de ses enfants, tout en vivant aux crochets d'une millionnaire, oisiveté seulement interrompue par des activités artistiques bonnes uniquement à occuper une autre rentière et bénéficier de ses bonnes grâces. L'ultime affront aux bonnes moeurs sera l'entrée dans ce "foyer" d'un nouveau beau-père marginal, routard et saltimbanque, peut-être pour s'assurer un joker en cas d'éviction de chez la vieille.
Edgar avait tout compris. Il a voulu rétablir l'ordre moral, et c'est encore une fois la débauche et la déliquescence de notre société qui gagnent.