La reine des cochonnes

Poulalala. Je suis content.
Ça y est, on m'a fait ma leçon de morale écologiste pour la semaine.
Le tout enrobé dans une pseudo féerie enfantine.

Ce film m'a fait horriblement chier. Certes, j'ai apprécié le talent de la petite comédienne, la beauté et le style certains des images qui réussissent à insufler un vent de poésie à cet ensemble sombre.
Mais je n'ai rien ressenti pour les personnages, j'ai détesté la façon qu'ils avaient de me faire la leçon en permanence, sans s'en donner l'air.
Je me suis senti agressé par le jeu constamment violent du père et par une VF insupportable.
La brutalité, les jeux de flous, la saleté de l'image (autant par sa violence et son grain, ses couleurs marrons, grises et kaki, que par le contenu tout simplement dégeulasse de ce qui m'éait montré à savoir de la boue, de la vase, de sgens ivrognes qui puent et des cadavres d'animaux plus ou moins amochés) et son absence de netteté m'ont agressé eux aussi.
Et le propos m'a laissé totalement sur le côté. Je n'ai ressenti aucune émotion, ça m'a gonflé.
Je ne saurai pas comment dire, c'est une critique affreuse parce qu'elle ne donne pas trop d’arguments constructifs, mais ce film m'est passé à côté (ou bien c'est moi qui lui suis passé à côté, à voir), n'a rien convoqué en moi, et m'a au final plus agacé qu'autre chose. C'était surement trop bizarre et moralisateur pour me parler.
Pouah !