Sentaro tient une petite échoppe dans laquelle il cuisine des pâtisseries pour une maigre clientèle lorsqu'une vieille dame vient le voir pour postuler comme aide à la cuisine. La vénérable Tokue va alors lui montrer comment préparer artisanalement ses dorayakis, pour ce qui va constituer le début d'une profonde amitié.
Et le début d'un joli film, simple mais touchant, qui s'attache à nous raconter une histoire triste et émouvante. Les relations sont belles tant elles semblent sincères et non artificielles entre ces deux êtres mais aussi entre Tokue et une jeune collégienne dont les relations avec sa maman ne semblent pas aussi fortes.
On s'amuse de la gaieté enfantine de Tokue, riant des feuilles de cerisier semblant lui faire coucou, on admire sa pugnacité lorsqu'il faut ouvrir le magasin toute seule car Sentaro est "malade" et l'on voudrait que les moments de bonheur ne disparaissent jamais.
Les révélations sur l'état de santé de la cuisinière puis plus tard sur le passé du jeune homme viendront assombrir un tableau jusque là idyllique mais ne briseront pas une amitié désormais éternelle.
Difficile d'en dire plus sans gâcher la découverte d'un film au propos certes maigre mais essentiel et porteur de jolies valeurs. Une belle surprise pour ma part.