C'est un très jolie film que j'ai tardé à regarder. Ce qui m'a coupé le souffle c'est cette petite grand-mère de 76 ans, qui crée le rêve. Un sujet si simple les pâtisseries, mais ce sont ces pâtisseries qui tout au long du film font des liens, rapprochent les gens et créent la joie. Sur le travail purement visuel du film je n'ai rien à dire, de même la direction des acteurs est impeccable. Cependant c'est un vrai sujet de fond qui est soulevé, la place des personnes malades dans la société japonaise. Cette petite Tokue en est à la fois la victime mais vie son handicap et son rejet d'une façon merveilleuse. Elle nous apprend à regarder, écouter chaque petite chose de la vie. Sans rentrer dans des détails pouvant spoiler, je tiens juste à dire que en deux heures je n'ai pas perdu un instant. Voir le Japon sous cet angle m'offre une perspective différente de la vie nipponne. Ce film nous montre merveilleusement comment d'une simple échoppe la société se construit, le rapport aux autres s'entretient, et de quelles manières les personnes interagissent entre eux. Le film se finit sur une scène prévisible mais émouvante. Un beau moment vraiment...