Jules Dassin (père du célèbre chanteur Joe Dassin) réalise avec Les Démons de la liberté (1948) un sombre et violent film carcéral avec en tête d’affiche, une riche distribution où se côtoient Burt Lancaster et Charles Bickford. Ici, le cinéaste y dépeint un univers âpre et suffoquant où des détenus doivent faire face à un redoutable capitaine qui prend un plaisir sadique à les faire souffrir (on se souviendra longtemps de la séquence de tortures pendant laquelle il écoute du Wagner). Hume Cronyn incarne cet être ignoble qui sera à l’origine d’une mutinerie générale. Un personnage souvent vu et revu au cinéma, mais jamais interprété de la même façon (l’un des meilleurs exemples qui soit reste La Ligne Verte - 2000). La mise en scène pour le moins originale, alterne entre le passé et le présent par le biais d’innombrables flashs back nous permettant de mieux connaître les personnages clés du film. L’intrigue passionnante nous tient en haleine tout au long du film, grâce à un scénario captivant, des acteurs parfaits et un dénouement palpitant.


(critique rédigée en 2010)


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le 24 nov. 2020

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