La quantité nuit parfois à la qualité. C’est ce sentiment qui domine en fin de parcours de la (trop) longue divagation de Robinson, personnage principal incarné par Mathieu Amalric. On reconnaît aisément le style des frères Larrieu fait de scènes à l’enchaînement volontiers abscons.
Dans Les derniers jours du monde, l’incohérence domine et nuit à la lisibilité de l’ensemble malgré quelques séquences réussies à défaut d’être réalistes notamment celles cherchant à figurer la fin du monde annoncée, sujet premier du film… finalement éludé.
Au rang des étrangetés, nous pouvons aussi placer cette propension inexplicable a si souvent adapter de façon littérale la chanson Ton style de Léo Ferré… Est-ce une question de style ?