Dans Les Diaboliques, le directeur d'un internat pour garçons est un bon gros connards, et les deux femmes de l'institut, qui sont sa femme et sa maîtresse, ne le supportent plus et décident de le buter.
Niveau scénario je m'arrête là, le générique de fin demande gentiment de ne pas dévoiler les twists. Mais ça twist sévère, et dans tous les sens. Ca tient en haleine par une réalisation tente et hypnotique, portée par deux actrices d'exception, Vera Clouzot et Simone Signoret (gros potentiel de jeux de mots) qui sont comme entourées d'une aura de classe intergalactique.
En fait, j'ai pas grand chose d'autre à ajouter, il s'agit d'un thriller psychologique qui défonce, réalisé, j'allais oublier, par Henri-Georges Clouzot, un mec doué.
Enfin voilà, ce film réussi quand même le tour de force de scotcher à la télé mon père et ma soeur, alors qu'il est vieux, lent, en noir et blanc et avec un son tout pourri pourrave. Des question?
Il était sur Arte le 13 septembre, et est disponible en replay encore quelques jours...