Astérix sous acides.

Je ne suis pas un grand connaisseur de l'univers d'Astérix, mais je crois que ce film est une création originale, c'est peut-être pour ça que je l'ai bien aimé.

A l'instar des travaux d'Hercule, Astérix et Obélix traversent des épreuves assez variées, mais c'est en fait l'hystérie autour de tout ça qui m'a plu, avec le passage réjouissant sur les fonctionnaires pour chercher un papier, ou plus fou encore, sur les dieux qui pètent un plomb, avec une déesse à poil qui préconise une marque d'adoucissant !
Perso, Astérix n'est pas un souvenir d'enfance (j'ai plus été bercé par Goldorak ou Blek le Rok), mais en tant que tel, ça m'a plu, du fait de cette folie ambiante, du doublage exceptionnel (ou l'on retrouve toutes les voix emblématiques des années 70). Par contre, techniquement, c'est parfois inégal, mais bon, on s'y amuse, et c'est ce qui compte.

Contrairement à un Tintin qui me fait profondément chier, Astérix a une sorte de bonhommie qui fait que je suis ce film avec grand plaisir, avec des clins d'oeils souvent savoureux (comme César qui dit à Brutus, en train de jouer avec un couteau ; "range ce couteau, ça pourrait blesser quelqu'un").
Et puis, c'est Astérix que le dit ; on est dans un dessin animé, donc tous les délires sont permis !