4°C jusqu'à l'infini
Encore un film d'animation qui ne va pas être distribué avec les bons arguments, lors de l'avant-première en guise de dossier de presse on nous donne le genre de brochures pour les enfants de...
Par
le 7 juil. 2019
19 j'aime
Il en faut peu pour se laisser porter. Pour moi l'aspect picturale et la qualité de la narration visuelle ont suffit. Cela comble bien vite le rythme parfois haleté, ou ces moments de flottements coupés de manière abrupte pour crée cet atmosphère rêveuse qui aurait pu crée une distance.
Le mélange des styles est réussi, très méditerranéens parfois, mais aussi habité de ces personnages aux yeux globuleux et plein de diffractions oniriques, et, comme celui des CG, la peinture ou l'animation main, est unique et extraordinaire. Pour sa sensorialité avant tout, et surtout, que l'on découvre avec et au travers de Raku, Umi et Sora. A mesure que l'on s'immerge, les sons viennent percés les tympans de manières syncopées en petits escadrons dont la fréquence ondule et vous enveloppe, un brin lancinante puis éthérique, ils reviennent danser avec les formes qui fourmillent derrière la vitre de l'aquarium, la surface plane ou les étoiles saignent et semblent aussi accompagner parfois cette légèreté, cette grâce enfantine et animale qui anime les corps meme quand leurs échos s'étiolent.
On pourrait reprocher aux personnages de trop parler, d’être philosophique et explicite, mais c'est aussi montrer l'incarnation de ce qui est vécu a l'écran, l’œuvre mettant l'accent sur une oralité archaïque, parfois de manière extrême. De ce fait on reste conscient, mais sur différentes strates. Un bourdonnement ronronne au loin et il surgit parfois pour s'effacer aussitôt. Comme les vagues s’affaissent. Mais promesses du cataclysme a venir. Très vite, tout ces cœurs battent au meme rythme et ressemble plus a un organisme commun, alors la volonté obscure de l'un finit par éclater comme une étoile filante chez l'autre, dans un cri d'acceptation. Le corps et ses métamorphoses. On croque la vision a venir.
...
Pour autant, ce ballet merveilleux qui animent l'écran on nous demande de le quitter volontiers, comme si rien n'avait changé. Comme des chats machins d'eaux douces.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 22 août 2019
Critique lue 95 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Les Enfants de la mer
Encore un film d'animation qui ne va pas être distribué avec les bons arguments, lors de l'avant-première en guise de dossier de presse on nous donne le genre de brochures pour les enfants de...
Par
le 7 juil. 2019
19 j'aime
Cela commence à l'âge de l'enfance, avec le contact de la peau contre la paroi vitrée et froide. Et le souvenir de l'émerveillement. De ces animaux marins évoluant dans un ballet, comme en...
le 3 sept. 2019
19 j'aime
5
Les lumières s'éteignent et après une dizaine de minutes en somme très classiques on se dit que l'on va passer deux heures à regarder un énième anime traitant de l'adolescence, de l'amitié, de la...
Par
le 10 juil. 2019
17 j'aime
17
Du même critique
Un trait de crayon, un cheveux, un chemin, un fil, ce sont ces cometes qui tracent nos rencontres. Idée née d'une banalite, on oublie toujours les noms de ces personnes, ces instant trop court que...
Par
le 7 janv. 2017
4 j'aime
Retour a Harga est c'était encore mieux - Max Linder oblige aussi. Tout les problèmes que j'avais avec le rythme du film, les longueurs dans le milieu, le manque d’intérêt pour certain personnages,...
Par
le 13 août 2019
2 j'aime
SPOILER SPONGIEUX ET POILANT Moi j'aime bien quand il y a une petite meta par rapport au spectateur. Voila c'est tout. Bien sur le film fait le pont entre giclée de sang et la sexualite, facile,...
Par
le 7 juil. 2017
2 j'aime
4