Vous aussi, tentez l’expérience et passez d’un épisode de game of thrones aux enfants loups.
Vous allez voir le contraste est saisissant.
Pourtant, les deux parlent de loup, mais alors ce sera le seul point commun.
Ici on nage en plein dans la poésie pure, l’histoire en elle même est simplette, mais joliment narrée, et si on adhère aux premières minutes, la seule chose qui nous reste à faire et de se laisser porter.
Les premières secondes annoncent les couleurs: une jeune fille allongée dans une herbe enchanteresse, une ombre au loin, et une enfant qui nous raconte l’histoire de ses parents.
C’est simple, c’est naïf, c’est joli, la musique se pose doucement sur les images, pas une fausse note, nous n’avons plus qu’à entrer dans le conte.
Et le conte est bon, même si on y retrouve forcément des thèmes très classique: la perte d’un parent, le sacrifice de l’autre, le regard des autres sur sa différence, la campagne où tout le monde s’entraide, bref pas forcément de révolution niveau déroulement.
Mais une vraie réussite visuelle et auditive: on aimerait plonger dans l’écran (mais j’ai essayé, il est trop petit je ne passe pas dedans).
Quelques minutes de poésie bienvenues, on en redemande, et en même temps si l’expérience avait duré plus longtemps on se serait peut être lassé. D’ailleurs la fin est une semi déception, trop larmoyante, trop “facile”, c’est vraiment dommage parce que le reste était vraiment bien agréable.