Société parfaite

Dernier volet de cette saga du fameux département V.
Dossier 64 retrouve la verve, et donc la fameuse noirceur des deux premiers volets.
Dossier 64, est un très bon thriller qui repose sur une enquête diabolique qui prends sa source dans les années 60 concernant un scandale d'avortement et de stérilisation de jeunes femmes danoises, dites "à la marge".
Et à coup de flash back revoilà notre duo infernal devant une enquête des plus glauques, avec trois cadavres retrouvés derrière un mur.
En plus de l'horreur du passé, nous voilà au présent, et on l'a bien compris, le pire est encore à venir malheureusement.
Avec en plus une approche sociétale, puisqu'en revenant à notre chère époque,
le pire continue, avec en principale victime, des immigrées ou des handicapées que l'on stérilise à leur insu.
Ne sommes nous pas très loin de ce que l'on a appelé à une sinistre époque "la race aryenne".
En tous les cas, entre terrible réalité et suspense de thriller, Dossier 64 est probablement l'enquête la plus douloureuse de Carl et Assad dans un contexte personnel très tendu.
Contrairement au troisième volet, ici l'intrigue est passionnante, même si parfois difficile à suivre par moment, elle n'en reste pas moins très bien construite et prenante du début à la fin.
Une fin en beauté du département V.

La terrifiante histoire de ses nombreuses jeunes Danoises qui entre les années 30 et 60, un thriller qui aborde des thèmes forts comme l'eugénisme, le racialisme et la théorie de l'hiver froid. D'un autre côté, un long-métrage à la mise en scène très conventionnelle, sans fioritures et qui repose en majeure partie sur l'alchimie entre Nikolaj Lie Kaas, toujours aussi génialement détestable, et le très bon Fares Fares . Peut-être pas très original mais un ensemble plutôt divertissant, sans prétentions.
J'adore ce duo d'acteurs que tout oppose mais qui fonctionne à merveille. Un très bon thriller qui repose sur une enquête diabolique qui prends sa source dans les années 60 afin d'alimenter une histoire de scandale d'avortement/stérilisation qui se passe de nos jours. L'histoire est bien construite et les aller-retours dans le passé-présent est bien géré. Ce cinéma Danois me plait beaucoup dans l'écriture et le style. Un quatrième volet très réussi du département V de la police de Copenhague toujours adapté d'un roman également Danois.