Je suis toujours impressionné par l’amplitude romanesque qui émane de la mise en scène de Desplechin, cette grâce et cette fluidité dans l’enchainement des scènes, des plans, des temporalités.
Mais cette fois-ci cette mise en scène est au service d’un scénario un peu bancal. L’alliance entre le film d’espionnage, la romance et le film à la première personne sur l’artiste fonctionne moins bien. Les blocs s’imbriquent difficilement. Et l’enrobage déguisé en relecture démonstrative de Vertigo n’arrange rien.
Cependant il y a quand même de très belles choses éparpillées, des choses étranges qui n’appartiennent qu’au cinéaste. Intéressant mais un peu raté. Mais quand même envie de voir si la version originale (longue) améliore l’ensemble.
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le 26 mai 2017
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