Déglingués de la galaxie

Décidément, Marvel commence à connaître la recette.

Et je ne m'en lasse pas encore.

Un héros charismatique et je-m'en-foutiste avec un élément émotionnel important dans son passé qui peut lui servir de repère et lui faire perdre une partie de son artificialité, il est bien entendu secondé par un duo d'anormaux fous charismatiques, une grosse brute presque stupide qui est un ancien ennemi et enfin une délicieuse créature mortelle qui tombe sous le charme du héros.

Le tout est soutenu par une bande originale jouissive (thèmes originaux bien foutus mais surtout une série de tubes dynamiques et bien utilisés), un rythme efficace, un humour omniprésent pour un scénario somme toute miteux. Derrière les acteurs font gentiment le boulot pour deux heures de plaisir.

Alors pourquoi 8 ? Alors que tout est ultra classique, qu'est-ce qui m'amène à prendre mon pied ?

L'ensemble sans doutes. Le coté complètement fou des personnages: Peter Quill et son charisme "raisonnable", Groot et sa répartie endiablée, Rocket et ses requêtes farfelues, Drax et son amour de la métaphore. Bon bien entendu on a Gamora qui fait un peu potiche effacée derrière ce petit monde, mais foutre dieu, l'alchimie fonctionne à merveille dans ce groupe de désaxés loosers charmants. Certes on échappe pas à une scène assez lamentable où la gentille petite populace par la force de l'unité et du patriotisme parvient à ralentir le grand méchant mais ça doit être pour compenser les beuveries, les rebellions de prison et les associations miteuses avec des contrebandiers crasseux et cyclothymiques.

À la fin du film, vous l'appellerez Star Lord.