CHRONIQUE EXPRESS:
Iconiser Winston Churchill, un but dont ce premier long-métrage 2018 ne se cachait pas. Bien que Gary Oldman y soit des plus impliqué, le propos faussement subversif et les longueurs non justifiées rend les Heures Sombres critiquable.
Avant tout, une mise en scène introspective (à la limite du gênant) et une narration longue, avec des envolées collant parfaitement à la "bien-pensance hollywoodienne". Quitte à déformer l'authenticité historique de ce début de seconde guerre mondiale. Gardant d'un côté le climat politique britannique tendu de l'époque (et Churchill comme seul opposant radical au IIIème Reich, ce qui est vrai), mais aussi, caricaturant la France ou la population londonienne; dans un conflit idéologique et diplomatique qui était loin d'être si dichotomique.
Un parfait film "made for Oscars", de par son message conformiste et son premier rôle joué avec une grande implication. Mais un pauvre film historique.