Il y a quelque chose de profondément attendrissant dans cette vision nostalgique de l'Amérique des années 50, celle des grosses voitures, des belles villas et du patriarcat blanc ; celle du rêve d'impossible que l'Amérique promettait au monde ; celle des prodiges, des exploits, des "incredibles" que les super héros incarnent à merveille ; cette promesse du rêve américain policier.
Aussi quoi de plus normal que de leur opposer un "méchant" technologique (car la technologie menace ce rêve figé), jumeau maléfique (comprendre punk) de leur bienfaiteur, un magnat ultra-libéral (clone inquiétant de Nicolas Sarkozy) qui se battra pour le retour en grâce des super héros grâce à qui les nations seront en paix et les policiers heureux d'être secondés dans leur lutte incessante contre ces malfrats qui tuent les gens dans leur sommeil.