Les Minions, synthèse d'une banane trop mûre

On les a adoré dans Moi, Moche et Méchant au point de vouloir en adopter un... Alors un long métrage rien que sur les Minions, l'idée était plus que séduisante.
Mais c'était sans compter sur une promotion de fou bien en amont de la sortie du film, qui nous dévoile pas moins de trois bandes annonces différentes et qui, à mon plus grand malheur, nous a balancé TOUT le film avant que l'on pose nos popotins sur les rehausseurs de la salle de ciné entre le petit Kévin et la petite Lucile. Bref, à quoi bon se taper 200 marmots dans une salle souillée de pop-corn alors qu'on avait déjà vu le film en version accélérée sur les écrans du hall d'accueil ?
L'histoire reste mignonne, on esquisse parfois un sourire et la bande originale n'est pas dégeu puisque le film se déroule fin des années 60 (et là on dit merci aux réals de ne pas nous avoir collé le truc dans les années 2000 avec de la tecktonik et du Rihanna).
Il n’empêche que des les voir partout ces petites bestioles jaunes, on a plus du tout envie de les adopter mais on veut plutôt les foutre à la SPA une bonne fois pour toute. L'effet de surprise et de (re)nouveau qu'on attendait (et qu'on avait eu pour M,M et M) s'est noirci comme une banane oubliée dans la corbeille de fruits. Dommage.