Le papa pingouin, le papa pingouin.... Assis sur sa banquise...

Parmi les personnages de la trilogie d'animation Madagascar, on peut compter sur les pingouins, qui, malgré leur faible présence à l'écran, permettaient de donner un aspect très déjanté et beaucoup d'humour au long-métrage. Aujourd'hui affublé d'un long-métrage rien que pour eux, le film a tout pour être complètement fou, à l'instar du quatuor. Résultat final? Un film très particulier.

Très particulier, parce que le film va à 200 à l'heure. Aucun temps de pose, pas de répit. Le tout fuse à une vitesse incroyable, et il est nécessaire de suivre pour ne pas décrocher du film. Et dans un sens, c'est l'un des plus gros soucis du film. En ne laissant aucun temps mort, il s'avère assez difficile à suivre et il est fort probable que les plus jeunes décrochent.

Mais au delà du rythme, force est de constater que le film est drôle. Pas seulement par ses nombreuses références, mais aussi par la création de running gag, d'un comique de situation ou par des dialogues précis. L'humour s'adapte ainsi à son public. Certaines références ne seront appréciés que par les adultes, tandis que d'autres permettront aux différents enfants de rire à gorge déployée.

L'histoire du film est certes classique, mais fais un véritable hommages aux méchants des années 60 et 70, et arrive régulièrement à nous surprendre au delà de la construction habituelle d'un film d'animation pour enfants. Le meilleur exemple est sans aucun doute la finalité de Soldat.


Malgré un rythme à 200 à l'heure qui risque de perdre plus d'un spectateur, les Pingouins est un divertissement très sympathique, à la fois pour les adultes et les plus jeunes, grâce à un humour qui fait mouche et bourré de références.