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A l'ancienne
Les sentiers de la Perdition est un beau film de gangsters, qui sait prendre son temps pour raconter une bonne histoire. L'histoire de ces éternels gangsters qui se trahissent, se déchirent et se...
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le 30 déc. 2012
30 j'aime
3
Récit pour égarés.
Un film qui porte son titre mieux que jamais.
Tout le début, j'étais sur un long chemin qui s'étendait loin devant moi. Je n'en voyais pas le bout. Devant moi marchent quelques personnes errantes. Je crois reconnaître Tom Hanks et Daniel Craig. Paul Newman boitille.
Ils marchent lentement, des armes à la main certes, mais traînent des pieds. Ils ne mettent aucun rythme dans leurs pas.
Un petit garçon est assis plus loin sur le talus. A côté de lui est posé en vrac son vélo. Il a l'air triste, comme s'il venait de perdre quelqu'un mais a la tête haute, pour rester digne et fier. Il tient de son père.
Moi, j'ai essayé de les suivre, mais à un moment, je me suis posé sous un saule. Un saule pleureur je crois. Mon état intérieur quand je vois la route dégradée que nous a créée Sam Mendes. J'ai mal aux pieds et à la tête. Je les laisse marcher, les voyant plonger dans le brouillard scénaristique qui flotte au loin.
Sachant que je ne les rattraperai pas, je m'endors et entame un somme. Je ne connaîtrai jamais la fin du chemin. Le sentier de la perdition, en somme.
Tout le début, j'étais sur un long chemin qui s'étendait loin devant moi. Je n'en voyais pas le bout. Devant moi marchent quelques personnes errantes. Je crois reconnaître Tom Hanks et Daniel Craig. Paul Newman boitille.
Ils marchent lentement, des armes à la main certes, mais traînent des pieds. Ils ne mettent aucun rythme dans leurs pas.
Un petit garçon est assis plus loin sur le talus. A côté de lui est posé en vrac son vélo. Il a l'air triste, comme s'il venait de perdre quelqu'un mais a la tête haute, pour rester digne et fier. Il tient de son père.
Moi, j'ai essayé de les suivre, mais à un moment, je me suis posé sous un saule. Un saule pleureur je crois. Mon état intérieur quand je vois la route dégradée que nous a créée Sam Mendes. J'ai mal aux pieds et à la tête. Je les laisse marcher, les voyant plonger dans le brouillard scénaristique qui flotte au loin.
Sachant que je ne les rattraperai pas, je m'endors et entame un somme. Je ne connaîtrai jamais la fin du chemin. Le sentier de la perdition, en somme.
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le 16 janv. 2013
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