Le rêve américain plus fort que la crise.
Qu'il ne s'agisse pas directement d'un scénariste Google n'enlève rien au fait qu'il s'agit là d'une publicité.
Un publicité peut-être amusante, mais elle ne sera jamais une œuvre.
Deux heures pour vous faire comprendre que Google n'est pas un monstre tentaculaire qui collecte du metadata par palettes de 12 pour gagner des tetrazillions de dollars, mais plutôt un repaire de sympathiques loufoques pour qui l'utilisateur est au cœur de l'entreprise.
Alors oui Vince Vaughn ne construit pas trop mal son bouzin, certes il pointe du doigt le cynisme générationnel institutionnalisé par la crise, mais ça ne va pas plus loin, on est bien vite de nouveau sur des rails bien connus :
- Si tu veux t'en sortir, tu peux le faire, la preuve deux quadras sans aucune connaissance sur le net finissent en tête des universités google.
- Google est un pilier de l'économie, qui respecte ses employés et ses utilisateurs.
- Rien de mieux que du cul et de l'alcool pour unir un groupe hétéroclite, créer du lien à coup de biture, une valeur sûre.
En définitive, on peut se laisser aller, mais quand le film se termine et qu'on allume la lumière on sait qu'on s'est fait enfler, encore plus si on a eu le malheur de payer.