Ni Bête Ni Féroce
Les bêtes féroces attaquent est un film rare à plus d'un titre ;tout d'abord il s'agît du seul et unique film de fiction de Franco Prosperi et bien que présenté au festival d' Avoriaz le film ne...
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le 5 mars 2018
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Les bêtes féroces attaquent, c'est un bis rital bien fun et racoleur, qu'on pourrait résumer comme étant un ersatz trash et (très) maladroit des Oiseaux d'Hitchcock, de SF parano et des films catastrophes qui pullulaient durant la décennie précédente. Tout un programme !
Le principal attrait du film réside dans ses scènes d'agressions animales, et elles sont nombreuses. Pas de fonds verts ou d'animatroniques, mais de véritables animaux de cirque lâchés dans la nature, devenus fous au contact d'une eau contaminée, en quête de proies humaines à dévorer.
Prosperi vient du mondo et ça se voit. Il filme ses scènes d'attaques quasiment à la manière d'un documentaire. On devine d'ailleurs le tournage éprouvant et bordélique à souhait, avec hélas son lot de maltraitances animales, le cinéma d'exploitation italien ne reculant devant rien à cette époque.
Le spectacle est assez fascinant il faut bien l'admettre, et pour ne rien gâcher le film est généreux en matière de violence et d'effets gore plutôt bien foutus. Petite cerise sur le gâteau : le climax pour le moins surprenant et inattendu, faisant basculer le métrage dans l'épouvante pure !
En revanche en dehors des scènes avec les animaux, la mise en scène d'une extrême platitude est anti-spectaculaire au possible. C'est la fête aux plans fixes avec une photo moche et de acteurs mal dirigés.
D'ailleurs côté casting, personne de connu hormis Lorraine de Selle, qui depuis ses débuts dans la seconde moitié des 70's s'est spécialisée dans le bis putassier comme on l'aime, notamment chez ces bon vieux d'Amato, Deodato ou encore Lenzi. Elle remplace ici au pied levé Tisa Farrow qui se désiste peu de temps avant le tournage.
Pour son dernier rôle au cinéma, elle y apparaît bien peu concernée, sûrement pressée d'en finir et d'empocher son chèque. Son partenaire, le fadasse John Aldrich alias Antonio di Leo ne fait guère mieux. Il faut dire que le monsieur est avant tout un dompteur qui a été choisi pour son physique de pseudo-bellâtre.
Finalement, Les bêtes féroces attaquent est un bon représentant du déclin du cinéma de genre italien. Une curiosité mal branlée voir carrément Z par moments, ponctuée de quelques fulgurances, à laquelle on assiste mi-amusé mi-consterné avec une pointe de nostalgie parce-que merde... On en fait plus des comme ça !
Créée
le 13 mars 2021
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