Let's Be Evil
3.2
Let's Be Evil

Film de Martin Owen (2016)

Toi aussi tu as envie de voir un film où il ne se passe rien ? Le scénario est aussi vide que les pièces arpentées par les protagonistes de ce huis clos quand ils enlèvent leur lunettes de réalité virtuelle.


Le pitch ? Tu y tiens vraiment ?
Bon ok, le pitch :
3 personnes sont sélectionnées pour encadrer un groupe de candidats aux tréfonds d'un bunker pour une "institution". Les candidats sont des enfants, et comme d"habitude avec les gamins, tout dérape en moins de 30 minutes.
Précisons que nos gugusses sont plongés dans le noir complet mais que grâce à la technologie super cool fun prêtée par l'institution, à savoir une sorte de google glasses version allégée, ils sont à même de voir leur environnement. Les enfants sont eux aussi équipés, ce qui donnent de longues et inintéressantes minutes où l'on voit des gens faire mumuse avec leurs doigts en l'air. Un peu comme dans Minority Report, les effets spéciaux en moins. (et le budget. et le scénar. et les acteurs. et... bref tu as compris).
Et là, paf, il se passe des choses bizarres. On vire claustro et on a peur.
Oui bon en fait pas vraiment.


Car bien entendu, les enfants sont de petits salopards qui vont devenir blagueurs puis menaçants, puis flippants, puis tueurs. Parce qu'une bonne partie de cache-cache dans un bunker, c'est toujours de grand moment de rigolade quand on a 8 ans.


Ensuite c'est le grand n'importe quoi, tout le monde commence à crever. Les enfants apparaissent et disparaissent (la faute à ses saloperies de lunettes). L'héroïne devient folle et court partout en criant.


Et puis le twist final


Celui que tu as vu arriver depuis le début.
La petite gamine mignonne est une vilaine peste, que les autres enfants n'existent pas, qu'elle a créé toute cette histoire, qu'en fait elles sont seules, qu'elle a fait ça parce qu'elle s'ennuie pauvre chatoune, et que l'univers de l'héroïne n'existe pas non plus : elle est en fait piégée là depuis longtemps. Attention, la chute dure 38 secondes et balance un flot d'informations sans sens réel. Je suis peut être passée à coté d'informations essentielles (je plaisante. Enfin presque)


J'ai perdu 1h30 de ma vie, mais en même temps j'épluchais des patates pour faire un gratin dauphinois, alors je n'ai pas vraiment perdu ma journée.
Heureusement.
Et puis ça pourrait être pire, je pourrais être enfermée dans un bunker, obligée de regarder ce film pour toujours hein.

PtSS
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le 20 déc. 2016

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PtSS

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