Martien go home
Les films de série B présentent bien souvent le défaut de n'être que de pâles copies de prestigieux ainés - Alien en l’occurrence - sans réussir à sortir du canevas original et à en réinventer...
Par
le 21 avr. 2017
81 j'aime
17
Alors c'est une russe, un anglais, des américains et un japonais qui sont dans une station spatiale internationale. Les bougres attendent patiemment leur colis chronopost en provenance de Mars mais ces sales enfoirés de livreurs foirent leur livraison (c'est pourtant tellement rare, pas de chance) et cassent tout. Heureusement au cours d'une introduction qui envoie sévère grâce a un super visuel et une bande son de toute beauté, ce petit groupe multiculturel propice au début d'une blague raciste va rattraper le coup et récupérer cet échantillon tant attendu abritant une probable forme de vie extraterrestre.
Bingo ! La première forme de vie extraterrestre découverte par l'homme se dévoile. Un genre de petit organisme qui présente une forme d'adaptation, d'intelligence et de communication ultra-développée. L'ISS se transforme alors en laboratoire d'étude de ce petit organisme pacifique. Seulement voilà, un problème d'ordre technique intervient et le comportement de Calvin (le nom donné à l'extraterrestre) change de manière hostile envers les humains.
Et je m'arrêterai là pour le scénario, bourré en rebondissements en tout genre, il mérite de ne pas être spoilé. Même si certaines scènes sont plutôt prévisibles, je trouve que ce film a réussi a poser sa petite pêche dans le monde difficile de la SF. Le film est ouvert à tout un tas d'interprétations possibles, que ce soit au niveau de l'origine de Calvin, de ce que deviennent les personnages et de la fin.
Les inspirations d'autres films sont clairement présentes. Il faut dire que Gravity est passé par là, et il est qu'on le veuille ou non une référence visuelle indéniable pour les films prenant place dans l'espace. Plans séquences, panoramas absoluments magnifiques, musique grandiloquente. La volonté de spectacle est présente mais n'occupe pas le centre du film, qui souhaite laisser plus de liberté a son scénario.
Difficile aussi de ne pas relever quelques similitudes avec Le Huitième Passager. Sans aller jusqu'au plagiat, les ressemblances sont plus qu'évidentes. Il faut dire qu'il est difficile de passer après ce monument du cinéma SF qu'est le premier Alien. A voir si la chose vous dérange ou non. Personnellement, je suis fan du premier Alien, mais les ressemblances ne m'ont pas plus dérangées que ça.
Life : Origine inconnue est pour moi une bonne surprise. Appuyé par un casting de qualité qui se révèle convainquant, il est de ces films dont on n'attend pas grand chose et qui nous laissent un agréable souvenirs après visionnage. J'aurai presque envie d'y voir une suite, juste pour étancher ma curiosité. Bien que l'entretien du mystère fasse partie intégrante du genre, chose plutôt réussie dans ce film.
Créée
le 19 juin 2018
Critique lue 171 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Life - Origine inconnue
Les films de série B présentent bien souvent le défaut de n'être que de pâles copies de prestigieux ainés - Alien en l’occurrence - sans réussir à sortir du canevas original et à en réinventer...
Par
le 21 avr. 2017
81 j'aime
17
Sur le fond comme sur la forme Life : Origine inconnue ne fait pas que ne rien apporter de nouveau, il met en place une gigantesque entreprise de recyclage. Ainsi les emprunts les plus évidents sont...
le 13 juin 2017
68 j'aime
4
C'est super. Non vraiment, jusqu'à ce que le super organisme unicellulaire s'échappe de sa cage, ça passait bien hormis le fait que personne ne s'offusque de cette créature scientifiquement douteuse...
Par
le 25 juil. 2017
56 j'aime
13
Du même critique
Oui, Parkway Drive évolue, ceux qui ne juraient que par les premiers albums ne vont pas forcément aimer. Reverence est un album différent. Parkway Drive explore de nouveaux horizons, se rapprochant...
le 4 mai 2018
12 j'aime
8
Cette série documentaire faite par Netflix nous emmène a chaque nouvel épisode dans une prison a mauvaise réputation (ou pas) d'un pays autour du globe, allant du Costa Rica à la Norvège, en passant...
le 15 janv. 2019
7 j'aime
2
Avec Ordinary Corrupt Human Love, je me rend compte a quel point il peut être difficile de vraiment décrire son attachement à une oeuvre. Un simple objet, ici musical, pourtant si difficile a cerner...
le 29 août 2018
7 j'aime
2