Dans l'espace, personne ne vous verra recopier.

Life est un film qui ne s'embête pas de ses influences, car elles sont même présentes à l'écran. Alien pour la bébête ainsi que le côté huis clos, Gravity pour les plans dans l'espace qui sont parfois repris à l'image près, et Sunshine pour la communauté cosmopolite qui compose les membres de l'équipage, et dont on retrouve Hiroyuki Sanada.

Tout cela en fait donc quelque chose de pas original pour un sou, au point qu'il est impossible d'avoir peur ou d'être pris par l'intrigue car tout est prévisible. On a un grand nom qui disparait assez vite, un noir,un japonais, une russe, et un duo, Jake Gyllenhaal/Rebecca Ferguson qui fait tout lui-même.
La seule chose peut-être intéressante est justement cette créature, nommée Calvin, qui est une belle composition en CGI, informe, et dont la particularité est qu'elle se développe en absorbant ce qui compose l'être humain, à savoir du sang. Donc, au départ, c'est une simple amibe, qui va devenir gigantesque au fur et à mesure qu'elle boulotte ses proies.

Pour le reste, la constipation de Ryan Reynolds a l'air plus grave que prévue, et excepté le duo Gyllenhaal/Ferguson, personne n'est vraiment développé, y compris Sanada qui attend un heureux évènement, mais on passe très vite dessus.
Quant à l'histoire, elle parait assez stupide, au point de créer de belles incohérences ; pourquoi vouloir asphyxier Calvin alors qu'on voit très bien déambuler en-dehors de la station spatiale ?

Aussi banal soit ce film, il est quand même typique d'un certain manque d'idées à Hollywood, qui ne fait que répéter ad nauseam des concepts connus depuis presque quarante ans.