Le truc bien avec la fête du cinéma, c'est que quand tu vas voir un sale film, tu peux lui attribuer autant de points que t'as mis d'euros dessus. En plus tu peux même croiser Wesley Fofana au Ciné Dôme, et ça, ça n'a pas de prix.
Bon par contre tu as tendance à te punir avec des innommables cacas que tu ne serais jamais allé voir à tarif normal et du coup, bin, tu te fais quand même enculer, c'est mathématique. Putain de loi de l'offre et de la demande.

Limitless pue du cul à cent bornes à la ronde, imagines : la rencontre d'un casting insipide et d'une musique gerbante autour d'une mise en scène que Michael Bay n'eut point reniée. Le seul truc qui justifie à la base l'étron c'est le pitch, qui est sympa mais bon, mon petit cousin d'un an et demi qui s'appelle Elouen aurait pu le trouver aussi ; et puis le scénariste rejoint vite le reste de l'équipe du film dans la fosse sceptique qu'il n'aurait jamais du quitter, comme ça tout le monde est content.
A montrer dans toutes les écoles de cinéma pour, au choix :
-apprendre aux futurs réalisateurs à faire vomir leur public rien qu'avec des cadrages apocalyptiques
-donner un modèle aux futurs scénaristes de non-développement ultime des personnages
-montrer aux futurs acteurs qu'avoir les yeux bleus ça suffit pour faire carrière
-bien se marrer.
La FEMIS sait ce qui lui reste à faire.

Et alors attention, quand Bradley est drogué, il fait soleil, et quand il est normal, bin, il fait pô soleil ; et quand Robert-Denis Gros veut faire passer une émotion, enfin, L'émotion, la colère – la seule qu'on lui a écrite – il serre les dents. La retraite à 65 ans c'est vraiment d'la merde.
lucasstagnette
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le 30 juin 2011

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Lucas Stagnette

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