C'est donc officiel: plus chiant que War Horse, il en est capable!
Je ne pleurerais plus sur La liste de Schindler, E.T ou même Arrête moi si tu peux...
C'est vraiment loin. Ca ne compte plus. Cela permet juste de se rendre compte de l'étendu de gâchis.
Non là, c'est un film ACADEMIQUE, et tout nous le crie:
les sous titres permanents sur qui s'appelle comment, l'année, les lieux,
les regards affligés de tout les persos qui clignotent "Oscars",
le maquillage de Daniel qui sent les 3h de prépa tout les matins,
les 23 couvertures dans lesquelles il se drape en mode "j'ai fait des recherches, à cette époque il faisait froid à la maison blanche",
la lumière froide qui éclaire parfaitement les yeux de chaque acteurs d'un parfait raie de lumière,
la moumoute de Tommy Lee Jones,
et surtout les discours, les mots, les mots les mots...
Dieu que c'est bavard! Oui, mais....
Oui MAIS c'est ACADEMIQUE je vous dis, historique, reconstitué à la perfection... Alors...
Alors, on s'ennuie! Affreusement. Atrocement. ABYSSALEMENT.
On regarde une fresque de 2H30. Froide. Bien réalisé.
Genre un cours d'Histoire par un prof vaguement réveillé.
Vaguement, parce que son choix de ne pas faire un film sur la vie de Lincoln, mais uniquement sur une période de sa vie, c'est courageux.
Mais dans ce cas là, il faut faire une oeuvre courte et rythmée.
Non, Lincoln s'allonge à l'infini, sans passions, sans suspens, sans rythme et bourré de bons sentiments.
Et le pire, c'est qu'on connait la fin!
Notez bien: Lincoln était un papi gâteau qui racontait des anecdotes ennuyeuses à ses enfants
(comprendre ses proches, le peuple) pour les faire rire, pleurer et l'aimer encore plus.
Un espèce de Père Castor tolérant du 19eme siècle.
Passionnant.
Hey! vous vous rappelez quand Steven nous racontez des histoires qui nous intéressaient???