Encore et toujours ce doute avant de se rendre dans la salle de ciné, quelque chose me dit que je vais m'ennuyer, mais non c'est impossible pas devant un Spielberg. Mais l'impossible est arrivé je me suis endormie devant un film de toi.
Blablabla, difficile d'éviter ce blabla incessant lourd et inutile quand le rythme du film n'est même pas à la hauteur pour vous tenir éveillé.
Le sujet sans nul doute ne m'était pas d'une grande importance puisque pour moi le seul nom du réalisateur suffisait à me déplacer, mais là peinée de voir que Lincoln ne me faisait aucun effet je suis attristée.
John Williams est quasi inexistant, l'épopée d'aventures qui peuple la filmo de Spielberg est bel et bien absente, et le blabla des acteurs viendra masquer leur talent d'acteur.
Et pourtant des films historiques il y en a eu pour Spielberg, de La couleur Pourpre à La Liste de Schindler, tous avaient une grandeur que je ne retrouve hélas pas dans ce Lincoln.
Après si vous aimez regarder la chaîne parlementaire peut-être serez-vous attentif au spectacle désespérant qui se trouve devant vous. Le film tourne exclusivement sur le 13ème amendement, l'abolition de l'esclavage bien sur, mais point ici de grande démesure pour traiter du sujet, Spielberg choisit juste la carrure d'un grand homme.
Je tiens à préciser que dans son ennui mon acolyte de cinéma a repéré un politiquement correct dans les sous-titres (le film l'ennuyait tellement qu'il a cherché des menus détails pour se divertir l'esprit). Il est donc question du mot « negro », que toute la clique d'acteur utilise dans le film, sauf que les français pour ne pas froisser ont préférés traduire par « noir » lorsque le camps des Républicains (les gentils ont l'a bien compris) évoquent ce mot, alors que pour les démocrates (les méchants) on traduit avec le mot « nègre ». Ah le politiquement correct.
Bon trêve de blabla à quand le prochain Spielberg, je crois qu'il a évoqué la science fiction ! Je te pardonne Steven mais gare au prochain film !