La nuit, je mens.
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Un film antonionien intello-zen sur l'ennui de deux dépressifs et qui va à 2 à l'heure... Je comprends que certains aient envie de fuir dans la direction opposée. Quant à moi, je serais bien embêté de dire précisément pourquoi ce film me plait tant, et davantage à chaque vision d'ailleurs. Bill Murray et Scarlett Johansson y sont naturellement pour quelque chose. Bill Murray et sa gueule oxydée par la vie et l'alcool; Scarlett Johansson, toute jeune, sa voix éraillée irrésistible, son physique pas encore formaté par la matrix hollywoodienne et qui ne sera jamais plus aussi convaincante... Il est même triste de constater qu'elle embrayera sur le type de rôle moqué dans Lost in translation (Lucy, Avengers et Cie... quel gâchis de talent). La photo aussi, faussement neutre, faussement fade. Etre touché ou non par le climat qu'instille Sofia Coppola est certainement la clef pour apprécier à sa juste mesure ce film léger et sincère, aussi planant que Dark Side of the Moon écouté sous emprise de substances illicites - dont nous condamnons naturellement l'usage. Le meilleur de Sofia Coppola, est-il besoin de le préciser (et le meilleur des Coppola tout court, mais c'est socialement dangereux de dire cela...).
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Créée
le 14 févr. 2017
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