Lucy
4.7
Lucy

Film de Luc Besson (2014)

ATTENTION SPOIL !
Un film que je ne m'attendais pas à voir au niveau du thème. Je m'imaginais un peu un film avec une agent double (Scarlett Johanson). Mais en fait, ça na rien à voir. Je crois que ce film rentre facilement dans mon top film où il y a les meillleurs effets spéciaux. Il y a aussi beaucoup d'action, les trente premières minutes sont très mouvementées (et quand je dis très c'est vraiment très très très mouvementées).


Ce film raconte l'histoire d'une jeune étudiante, Lucy, qui va apprendre à utiliser le maximum de ses capacités cérébrales en commençant à dix pour cent et en finissant à cent pour cent.


Au début, elle ne se doute pas de ce qui va se passer. Elle doit juste donner une mallette dont elle ne connait pas le contenu, appartenant à son petit ami, à un certain M. Jang qui est en fait un chef de Maffia. C'est là que ça commence à dégénérer : son petit ami qui l'attendait se fait tuer par un homme de main, Lucy est emmenée dans une salle en compagnie de M. Jang où elle découvre un cadavre (on ressent beaucoup le malaise de Lucy). Puis, on demande à Lucy d'ouvrir la mallette. Elle y trouve quatre sachets de poudre bleu : le CPH4 qu'on va lui introduire dans le ventre (trois autres personnes vont subir le même sort) pour qu'elle l'emmène en Europe. Dès qu'il est introduit à l'intérieur de son corps, le paquet contenant le CPH4 se perse et permet donc à cette poudre de se répandre dans son corps (on voit les particules de poudre se répandre dans le corps grâce à des effets spéciaux qui sont, pour moi, assez réalistes.) C'est à partir de ce moment que les capacités cérébrales de Lucy vont croitre. Ces trente minutes sont entrecoupées de petits moments où un certain professeur Norman exprime ses recherches sur les capacités cérébrales du cerveau en expliquant chaque fois ce que le cerveau pourrait faire en fonction du pourcentage de capacité cérébrale : vingt pour cent = contrôle des êtres vivants, trente pour cent : contrôle de la matière... L'intrigue de ce film est relativement palpitante et prenante ! On s'attend à une baisse du rythme du film par la suite mais il y une bonne fluidité au niveau de l'enchaînement des actions. De plus, avec le discours de Morgan Freeman, une atmosphère mystique s'installe sur la question de comment Lucy va gérer ses nouvelles capacités intellectuelles.


Pendant la majeur partie du film, on voit Lucy qui se fait pourchasser par Monsieur Jang et ses acolytes. Mais bien sûr, il n'y arriveront pas. Lucy, elle, va rechercher les trois autres paquets de CPH4 qu'elle va s'introduire dans le sang à l'aide du professeur Norman car elle veut aider la science en atteignant cent pour cent des capacité cérébrale de son cerveau.


A la fin, quand Lucy a atteint quatre vingt dix neuf pour cent de ses capacités cérébrales, elle décide de rassembler toutes les connaissances de l'humanité dans une clé USB (oui j'ai bien dit une clé USB). A un moment elle va remonter le temps. Et elle arrive à une époque, dont on se doutait, celle de la vie de Lucy, un des plus ancien australopithèque retrouvé par les archéologues. C'est assez ironique car on voit deux personnes nommées Lucy dont l'une est la personne la plus développée au monde et l'autre la moins développée au monde.
Lucy, l’humaine, tend son index pour que Lucy, australopithèque, le touche avec son index. Cette scène n'a duré que quelques secondes mais quand je l'ai vu, je me suis retrouvé dans la chapelle Sixtine en dessous du tableau peint par Michel Ange où l'on voit Dieu qui donne la vie à Adam avec son index. Retournons au film, ensuite, Lucy remonte le temps et voit la création de la Terre, le Big Bang et la création de l'univers lui même (c'est dans ce passage où j'ai vu des effets spéciaux magnifiques et à couper le souffle).
Puis, Lucy atteint cent pour cent de ses capacités cérébrales et disparait. Un ami à elle , un policier qui l'a aidé à arrêter M. Jang, demande où est Lucy qui lui répond sur son portable : "I'm everywhere"...


Je vous recommande vivement ce film.

Créée

le 18 déc. 2014

Critique lue 929 fois

5 j'aime

8 commentaires

MisterB

Écrit par

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5
8

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