Ma première fois par BiAtCh
Il faut oser, faire un travelling compensé sur ce modèle qui ne sait pas jouer mais qui déclame tout de même sa tirade aussi mal écrite qu'issue d'une histoire de relation père-fils terriblement clichée et artificielle. Il restait à Ma première fois la possibilité de s'en sortir en assumant son rôle de film pour adolescentes à la sensibilité dégénérée par les frères Scott et Edward Cullen. Mais non, il faut qu'il y ait ce dolly zoom du plus mauvais goût, il faut que la réalisatrice montre qu'elle n'a aucune idée de comment réaliser un film et nous sorte ses artifices tape-à-l'oeil, à l'image de son plan par hélicoptère présentant le lycée au début du film. Bonjour l'épique au milieu d'une teenage story, la grandiloquence venue aspirer comme un trou noir tout espoir d'intimisme dont le long-métrage manque follement. Bonjour le titre du film.
Il y a un peu de Guillaume Canet dans la manière de filmer de longs moments de rien avec de la musique. Un peu de Twilight dans la manière de centrer obsessionnellement le récit sur l'optique amoureuse. Oh mon dieu il lui a pris la main, je suis tout émoustillé. C'est d'une lourdeur insupportable. Il y a un peu de pub pour la moquette dans la scène de première fois, certainement l'une des plus clichée et délirante du cinéma. Il y a un peu de n'importe quoi un peu partout.
C'est très mauvais. No offense.