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So terrific
La gloire du pianiste Liberace, qui fut, parait-il, énorme aux États-Unis, n’a jamais atteint l’Europe. Pour la majorité des spectateurs, il s’agira d’abord d’une découverte, celle d’un artiste adulé...
le 24 sept. 2013
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Ma vie avec Liberace par Laurent de Paris
Je ne connaissais le kitschissime pianiste Liberace que de nom (une sorte de croisement entre Richard Clayderman et Michou qui connut la célébrité aux US dans les années 60 et 70, homosexuel « dans le placard », et dont les extravagances vestimentaires étaient en avance par rapport à celles d’Elton John ou Lady Gaga) Mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce film, drôle par moment, mais surtout assez triste et grinçant. Steven Soderbergh qui est un metteur en scène très versatile confirme une fois de plus son talent. Contrairement à la plupart de leurs confrères Français, les comédiens Américains bossent vraiment leurs rôles : Michael Douglas réussit une éblouissante composition dans le rôle d’un Liberace vieillissant (le film est à voir impérativement en VO) mais c’est Matt Damon qui m’a le plus bluffé dans un rôle aux antipodes de ses prestations en Jason Bourne ou en rugbyman dans Invictus. Beaux seconds rôles pour Dan Aykroyd et Rob Lowe (en chirurgien esthétique tellement tiré qu’il n’arrive plus à fermer les yeux !) Et en prime, la grande Debbie Reynolds qui joua jadis dans Chantons sous la pluie , interprète (avec un faux nez) la mère de Liberace. (Les cinéphiles savent également que c’est la mère de Carie Fischer, la princesse Leia de Star Wars !)
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le 5 janv. 2014
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