Machete et ses belles femmes/armes/répliques (cochez la bonne réponse).
Qu’on l’a aimé ou pas, « Machete » est une œuvre difficile à juger. Bien sûr il faut le prendre au second, voire au troisième degré, mais même en sachant cela, le tout reste un peu léger.
Les personnages manquent de relief, à l’image de Danny Trejo qui trimballe sans cesse sa "gueule" sans expression. Les femmes du film, bien que toutes incroyablement belles, ne sont pas seulement considérées comme des objets de désir. Même si chacune succombe beaucoup trop facilement aux charmes du papy (Trejo fête ses soixante-dix ans cette année), il est agréable de voir des femmes fortes capables de donner une raclée à ces messieurs. Car oui, tuer un homme avec des talons aiguille est possible mesdames. Cette scène n’est pas isolée, la violence est omniprésente. La brutalité, essentielle au capital sympathie de l’œuvre est totalement dédramatisée, elle entraîne des effusions de sang grossières entre autres têtes et membres tranchés.
Trop facile pour Machete !
Quel a été l’ambition de Roberto Rodriguez avec son héros, à part d’enchaîner les scènes de baston ? Tout comme le traitement des personnages, sa pseudo critique de l’immigration mexicaine est trop superficielle, vu qu’elle n’est que prétexte à cogner les méchants.
Avec cette ambiance décomplexée, on remarque de bons riffs de guitare collant au ton décalé recherché. La photographie est assez belle, mais franchement... qui est intéressé par ça en regardant le film de Rodriguez ?
Le film en lui-même n’est pas mauvais dans le genre série B, mais les propos et personnages auraient dû être un poil plus poussés pour me toucher.
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