Machete par Gourgandine

Kitch. Kitchissime. Kitchissimement kitch. Et je peux continuer encore longtemps à dériver ainsi.
Non mais hé, ho, hein ! Ok. C'est parce qu'on arrive aujourd'hui au point culminant (avant la chute ?) de la technique comme de l'écriture –permis par la technique- qu'on devrait maintenant se moquer des nanars et films de série B ? Oui ? Oui.
Il semblerait qu'aujourd'hui soit un nouveau jour pour un nouveau genre, pondu et re-pondu, où se mêlent effets spéciaux minables, jeux d'acteurs faussement faux, failles dans le scénario créées à coup de tronçonneuse, nichons à l'air, grosse baston... Et qui fait trembler de bonheur le geek averti.
Machete est drôle. On attend Machete kills et Machete kills again en sachant qu'on sera déçu.
La rigolade franchouillarde des «bons mauvais films » fera un temps. Un certain temps ou un temps certain, l'avenir avec un petit a nous le dira. Mais il ne fera qu'à temps et on reviendra au cinéma, le vrai, celui qui progresse... à moins qu'à force « d'évoluer » il ne fasse plus que tomber, et alors nous nous gaverons de Machete(s) jusqu'à l'indigestion, jusqu'à croire que c'est vraiment ça, le cinéma.
Et peut-être que ça remontera, après...

(sinon, c'est un bon film hein ! Je me suis bien marré)