Parce que les frères Safdie ont choisi Arielle Holmes pour interpréter son propre rôle, celui d’une jeune héroïnomane SDF, on aurait pu craindre que Mad Love in New York soit crapoteux, voyeuriste. Mais les réalisateurs américains ont su enrichir leur sujet racoleur par un souffle psychédélique qui balaye toutes les craintes. Au son de petites symphonies électroniques désuètes, pêchées dans les années 70, Mad Love in New York se révèle finalement comme une expérience cinématographique inédite et émouvante, dans laquelle le marginal est roi, et souvent magnifique.

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le 15 sept. 2018

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François Corda

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