We don't need another heroe
Trois ans après le dernier film, alors qu'il sillonne le désert dans son chariot tracté par des chameaux, Max se fait agresser et voler ses biens.
En poursuivant ses voleurs, il arrive dans une ville, Bartertown. Cette ville, dédiée au commerce, est régie par Aunty Entity, qui organise un début de civilisation en remplaçant le vol par le troc. Mais très vite Bartertown se révèle au coeur d'un conflit d'intérêts.
Le film continue de développer la mythologie avec une certaine réussite. La première partie n'est pas désagréable, même si Afida Turner aurait gagné à être un peu plus bitchy. On sent bien qu'elle a une image à ne pas écorner. Mais elle ferait mieux de se méfier si elle ne veut pas voir débarquer Jermaine Jackson et Pia Zadora...
La seconde partie plonge Mad Max à Neverland où il devient le Peter Pan (version Hook) des enfants perdus... Si cela se tient en soit, cela a pour effet de lisser complètement les aspérités de l'univers développé jusqu'alors en le faisant basculer vers un "tout public" à la Spielberg, donc forcément un peu chiant. Le film sort alors complètement de ce que l'on en attend à la base en terme de climat et d'action.
Une trilogie qui donc pour moi tenait ses galons de souvenirs qui n'ont pu tenir face à ce nouveau visionnage. Espérons que le nouvel épisode saura combler le vide qui subsiste.