Michael Bay, regarde comment on fait un film d'action.

Aaaaaah George Miller, cher George Miller.
Durant la réunion des réalisateurs de films d'action (où Michael Bay nous expliquait comment faire exploser une poussette quand elle prend un coup de vent), je ne m'attendais pas à ce que tu arrives, les mains pleines de sang, le regard fou et à moitié nu. Je ne m'attendais pas du tout à ce que tu t'essuies l'arrière train sur le front de Bay en lui disant: "Regarde fiston, c'est comme ça qu'on fait un film d'action, pas en pondant des merdes chaque année, pas avec des CGI abominables et surtout pas en détruisant l'enfance de toute une génération.
Mad Max, c'est une bombe dans le cinéma d'action. Tout simplement. J'ai appris après le film que quasiment toutes les cascades étaient réelles, et que les acteurs souffraient véritablement durant le tournage, un bon film à l'ancienne.
Le film s'ouvre sur un discours réaliste, de Max qui est devenu complètement fou suite à la perte de sa fille et de sa femme, et surtout revanchard (histoire de poser l'histoire originale). On voit donc un Tom Hardy barbu, devenu fou et ayant pour seule source vitale la survie. La survie dans un monde où l'eau est devenue objet de discorde (un sujet suivant l'actualité, sachant que le deux traitait du pétrole, en pleine crise pétrolière). Je ne vais pas spoiler le film, ce serait vraiment dommage.
Le scénario est plus que basique, mais visuellement ça explose les rétines, on a pas de repos, tout comme le rassemblement atypique de personnes n'ayant rien en commun (en tout cas au départ): Max, des sortes de déesses servant à enfanter, et une Theron magistrale. On ne reprend jamais son souffle, on est toujours persécuté par les tambours et la guitare résonnant au loin et par les différentes tribus toutes aussi dangereuses les unes que les autres. C'est la foire aux monstres, c'est la foire aux explosions, et c'est la foire à la violence brute, à la folie post apocalyptique. Et on ne déplore qu'une chose, ne pas avoir eu de film aussi viscéral depuis tant d'années.