The Master

Voilà un film précédé d’une bouche-à-oreille très favorable. Un avis positif consensuel, tous âges confondus. Une réputation de feel good movie, ce qui n’est pas forcément de très bon augure…

A la lecture du dossier de presse, il apparaît que le film est réalisé par Léa Fazer , amie proche de Jocelyn Quivrin, et que pour les funestes raisons que l’on connaît, ce dernier n’a pas pu réaliser. Il s’agit d’un « témoignage » suite à sa rencontre avec Eric Rohmer sur le tournage de son dernier film : les Amours d’Astrée et Céladon. Léa Fazer a été co-scénariste dans le projet initial.

Un film qui aurait pu être autofictionnel donc, voire autobiographique, mais qui ne l’est pas, et ça pose souci, car c’est sans doute une des raisons qui font que ce film sonne nettement faux, à la manière d’un carton-pâte.

Ce film raconte l’histoire de la rencontre improbable entre Henri (Jocelyn Quivrin , donc), et Cédric Rovère (Eric Rohmer), sur le mode initiatique de l’acteur habitué aux films d’action (il cite par cœur des dialogues entiers de Fast and furious visionné en boucle avec son meilleur ami) qui découvre le cinéma d’auteur et son maître, et qui petit à petit devient le fan numéro 1 du génie et poète (...)