♫ Musique ♫
Les Etats-Unis sont frappés d'une étrange épidémie et afin de sauvegarder la population, le gouvernement impose certaines mesures : comme la mise en quarantaine des sujets infectés qui se transforment peu à peu en zombies. Maggie, une adolescente du Midwest est contaminée et se voit se transformer un peu plus chaque jour. Mais son père refuse de l'abandonner...
Premier film d'Henry Hobson, Maggie traite finalement de la maladie et du deuil avec en toile de fond la relation père-fille et ceci dans un univers de Zombie mais bien différent de ce que l'on connaît jusqu'à présent.
Un scénario très simple, voir surement trop simple qui résonne d'un creux sans fond ; mais il y a Schwarzy. Acteur maudit condamné aux films de testostérones qui m'ont valu de répéter maintes fois "il jouait mal, il joue mal et il jouera mal. La fatalité de s'appeler Schwarzy !". Et remplis d'orgueil je me suis assis dans le fauteuil rouge paré pour lui tailler un beau short.
Et finalement, non ! Je me suis trompé ! Après tant d'années, voici son premier vrai rôle, son meilleur rôle. Je vous présente un Schwarzy tendre et touchant en père tourmenté. Un Schwarzy qu'on découvre et qu'on aime. Quant à Maggie interprété par Abigail Breslin. Elle sait se montrer à la hauteur et nous délivre un personnage totalement crédible et intéressant. Ainsi ils portent à eux deux le film.
Dans un cadre étrange mélangeant horreur et drame, une véritable atmosphère pesante est installée ; que ce soit par l'abondance de l'image grise ou par certains sons. Les moments d'émotion se répètent et finalement à trop jouer sur la corde sensible le film se perd dans un flot de sentiment mièvre et dégoulinant d'amour (un film pour fragile). Le rythme long et monotone ressemble finalement à la lente marche des zombies.
Bienvenue à la Zombi Walk !