Schwarzy en papa poule, ça vaut tous les Terminators réunis.
Oui, j'ai dit ça.
Pour le film, c'est recevable. Comme j'aime le dire ; ça ne casse pas la baraque, mais ça fait plaisir de voir le sujet du virus/zombie abordé d'un regard plus posé. D'ordinaire, je dédaigne fortement tout ce qui traite des zombies. Etant une férue de séries, je me vois encore aujourd'hui reniée pour n'avoir jamais vu The Walking Dead. Mais là, j'ai été attirée.
On nous apporte ici une nouvelle approche, beaucoup plus agréable que les autres REC, cette grosse bouse de Bienvenue à Zombieland et j'en passe, dépourvus de but scénaristique où il est uniquement question d'une armée de zombies qui hurlent à la mort et bouffent des cerveaux pendant 2 heures, pourchassés par 20 bras cassés qui les défoncent au fusil à pompe. Ici, il est simplement question d'une jeune fille contaminée et de son père qui se bat jusqu'au bout pour protéger son enfant, avec tous les risques que ça implique. Le réalisme simple d'une société post-apocalyptique et des conséquences et réactions humaines que ça engendre.
Ça prend un peu de temps pour s'installer, mais c'est justifié par une étude approfondie de la plus ou moins lente progression du virus qui tue à petit feu cette charmante Maggie, interprétée par la fameuse Little Miss Sunshine inconnue jusqu'à présent pour ma part. C'est réaliste, ça inspire un peu plus aux émotions comme l'empathie, là où d'habitude ne règne que le sentiment de peur, mal sollicité qui plus est.
La fin est légèrement frustrante sur le coup, mais après réflexion, c'est plutôt mieux comme ça.
Bref, ce film ne mérite pas forcément quelque chose, mais rien que pour le changement de cadre, ça les vaut.