LA BEL-LEZ-ZA

Malena est un coming-of-age movie dans lequel on suit l'éveil sexuel d'un jeune adolescent italien pendant la 2e Guerre Mondiale. Cet éveil est personnifié en la personne de Malena, que l'on pourrait qualifier de bombasse du village (voir : Bella, de Maître Gims. Référence placée sans honte aucune.), évidemment rendant fous tous les hommes et étant jalousée de toutes les femmes.
L'histoire étant racontée depuis le point de vue du jeune homme, on peut facilement imaginer que l'on ne voit que ce que lui voit et surtout que ce que lui comprend de ce qu'il voit. Par exemple, le seul homme de tout le village qui ne semble pas avoir que le bouli de Malena en tête, c'est son père.
Il y a quelques passages pas mal malaisants mais sans que cela ne soit trop appuyé, ce qui est une bonne chose. Les 2nds rôles sont pour certains extrêmement caricaturaux (Le père de Renato ou encore l'avocat de Malena), ce qui donne une touche comique très efficace au film. La scène du "procès" par exemple est vraiment drôle.
Mais vers la fin du film (je dirais environ le dernier quart d'heure), à partir de la fin de la guerre (ou du moment où Renato "devient un homme" ?), le film change de ton de façon assez brutale. Changement brutal qui atteint son paroxysme avec le lynchage de Malena. Là où il s'agissait jusqu'ici d'un film finalement assez léger, il devient soudainement beaucoup plus sombre, avant de laisser place à un final qui se veut larmoyant, mais dont au final on se branle un peu, parce qu'on savait très bien que le pauvre Renato n'avait aucune chance de finir entre les cuisses de Malena.
Cette fin est un peu trop grave pour le reste du film, elle se prend un peu trop au sérieux

Mais sinon ya les nichons de Monica Bellucci. C'est chouette les nichons.