La peur molle

*bon c'est plein de spoil et tout et tout*

Je qualifierais Malveillance de "thriller mou". On a un type qui a tout d'un psychopathe qui se donne bien du mal pour tenter de détruire (pourquoi donc?) la vie de la jolie Clara. Ok...pourquoi pas, chacun ses hobbies. Le problème c'est qu'il s'y prend comme un manche. Il tente de la faire souffrir avec des cafards et des produits de beauté contaminé à je ne sais trop quoi. Pourquoi ne pas la tuer direct? On sait pas. Il finit par se rattraper en tuant son mec (ah bah tu vois quand tu veux) et en la mettant enceinte en la violant pendant son sommeil (dommage que ça n'apparaisse pas comme un twist final car du coup ça perd de son impact). Bien sûr tout s'écroule autour de lui et il est obligé de fuir. Sans grande originalité quoi. Quoique si, il ne meurt pas! Bon on ne soulignera pas les trucs abracadabrantesques (genre quand il se fait griller dans l'appart de Clara et qu'il s'en tire par une pirouette simpsonnesque)

Bon, faudrait dire maintenant au cinéma hispanophone que les films réalisés avec trois bouts de ficelles c'était sympa au début mais que maintenant il s'agirait de passer la seconde. Les films dignes de projet de fin d'études ça commence à tourner en rond. Là dans Malveillance on sent qu'il manque clairement quelque chose, genre une grande scène bien flippante. Ça reste un petit film mou.