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Alladin Sane
En anglais le terme "maniac" peut se traduire de deux façons: fou, ou bien malade. C'est une question de point de vue me direz vous; ce à quoi je vous répondrai que pour beaucoup la première...
le 19 juin 2012
46 j'aime
12
Ca va scalper, chérie !
Habitué aux seconds rôles sinistres dans des films prestigieux, et tout juste sorti du ridicule "Star Crash", Joe Spinell se taille ici la part du lion. Il co-produit, co-écrit, et interprète "Maniac", l'histoire d'un tueur traumatisé par les sévices infligés par sa défunte mère.
La faiblesse de l'oeuvre réside son intrigue, restreinte à une série de meurtres au fil conducteur ténu. Tandis que certaines images trahissent les limites de la production (budget de seulement 350 000 dollars, tournage en mode guérilla).
Mais à côté, c'est un plaisir. Joe Spinell s'implique totalement dans le rôle titre. Alternant entre le colosse impitoyable et menaçant, où le garçon traumatisé dans un corps d'adulte. Face à lui, la jolie Caroline Munro, également rescapée de "Star Crash", et dans un rôle relativement peu développé mais ambigu.
Enfin, "Maniac" vaut pour son ambiance poisseuse qui prend aux tripes. William Lustig instaure rapidement un climat sinistre, et gère assez brillamment les séquences de traques oppressantes suivies de meurtres. Jouant sur les grands angles, les éclairages, les lieux confinés ou sombres, et un sound design inquiétant.
Evidemment, impossible de ne pas mentionner les trucages gores de Tom Savini, particulièrement crus et réalistes. Et qui causèrent au film nombre de tracas de distribution... ainsi que son succès ?
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Créée
le 7 oct. 2023
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