Personne n’en parle et c’est bien dommage, car Mary, quoi qu’on en dise, maîtrise tel une championne, l’intelligence qu’on lui a munis à son âge. Et c’est avec beaucoup de plaisir que Mary fait grandir. Petite fille qui a du génie et que l’on l’aime aussi. Car si Franck ne veut pas la perdre, c’est sa petite sœur qui rentre dans nos cœurs. Mary, c’est l’histoire d’une petite fille qui mène une vie semblant facile, mais qui de part ces compétences va se voir convoiter l’intelligence dont est doté.
Cette histoire n’est pas titrée comme étant tiré d’une histoire vraie, et sonne pourtant comme une réalité que beaucoup d’enfants ont encaissée. Histoire basique donc, dans cette contrée de Floride ou Mary et Franck vivent ensemble depuis maintenant 7 ans. Franck, conscient des talents de sa petite sœur, décide alors de lui inculquer certaines valeurs, devenant alors son professeur. Un rôle important et qui résonne dans une société qui aujourd’hui se voit construite par des parents décidant de donner cours à leur enfant.
La fonction de professeur est alors remise en question tout au long de ce long-métrage, puisque c’est loin de l’école que Mary apprendras le plus, lors de ces colles. Aussi, ce que l’institution apporte, Mary l’ignore, et c’est dans cette optique que Franck va confier sa petite sœur, histoire qu’elle découvre les joies d’être une enfant sans génie et en l’occurrence découvrir ce que cela fait que d’avoir des amis. À travers les yeux de cette classe de CP, Mary va grandir et se nourrir de l’innocence de ses enfants semblant insignifiants.
Les problèmes arrivent quand sa grand-mère resurgis. Un problème de taille puisque c’est avec insistance que le réalisateur met en avant une situation faisant écho à nos vies, celle de l’abandon. Mary est surdoué, mais Mary est un bébé, Marry nous fait grandir, mais Marry sais pleurer. Et c’est avec maîtrise que ce film nous déchire. Une amertume que l’on consume en vue de ces prises de vue construite sur du chagrin, construite sur des coutumes.
La justice entre alors dans ce scénario dit classique, mais juste. Une peine appliquée qui comme à son habitude à le don de révolté toutes ces personnes qui prenant parti, veulent à tout prix sauver Mary. La compétence des uns fait le malheur des autres, et si les autres sont dans l’abus, c’est via la fortune que l’impartialité seras mal perçu. Parce qu’aujourd’hui l’on aime avec des billets et non des idées. L’éducation est conforme à la conception d’enfant bien élevé, parce que gâter. C’est avec tout ce que Franck a construis que Mary s'est vu confier.
Le problème des uns n’a aucun rapport avec celui des autres, et pourtant. Pourtant, c’est à cause d’un problème que Mary subit sa vie. Parce que sa maman n’a pas pu profiter de tous ces moments que l’on devrait partager, Mary va en payez les pots cassés. Une relation fraternelle naîtra donc de cette haine familiale. Une famille de cœur puisqu’une partie du sang, c’est en aller quand l’autre n’as rien assumé.
Mary, c’est aussi Mme Stevenson, c’est aussi sa voisine, c’est aussi son petit chat borgne. C’est cette innocence que l’on affectionne et que l’on abandonne parce que de toute façon, tout le monde fait comme personne. On y peut rien et c’est comme ça, pour réussir, il faut se tromper, et si Mary ne se trompe jamais, c’est son frère Franck qui apprendra de ses échecs, car sa plus grande peur, c’est celle de perdre sa sœur.
J’ai beaucoup aimé Mary, car ce film compte l’histoire d’une histoire parmi tant d’autre. Une enfant qui ne comprend pas forcément les manigances puisque ce qui la caractérise, c’est son innocence. Mary, c’est aussi un très joli casting, car pour jouer la sincérité, quoi de mieux que de jouer sa réalité. Mary fait pleurer là ou d’ordinaire nous aurions du pleurer. Mary casse des nez pour protéger et rétablis l’ordre, là ou sa justice côtoie le caprice.
Si je vous invite à aller voir Mary ?
Oui.