Comédie musicale relativement inventive dans ces années 60 déclinante pour le genre, pure divertissement marqué d’une intention artistique manifeste à l’égard d’un public majoritairement prébubère, les séquences mêlant dessins animés et personnages réels ne nous épargne pas une certaine mièvrerie propre à ce genre de produit.Non dénuée de charme et bénéficiant du bon travail d’artisan, marque des fabrique de la plus part des sorties Disney de l’époque, la fable pourrait facilement être morcelée en petits court métrage tant chaque scène semble suffire à constituer une petite historiette en soit, dont certaines sont devenues véritablement anthologique les années passant.Les péripéties, même agrémentées d’une sorte de folie douce teintée presque en permanence de doses de mystère et de magie, restent cependant fortement lissées de toute protubérances, et tendent à perdre leur caractère propre en raison de la puissance d’un système de production éminemment marqué par la recherche absolue du plus large consensus.