Mary Poppins a le charme qu'ont les anciens films et leurs filtres de couleur proches d'un tableau de Van Gogh ; et cela , mélangé aux animations en couleur de notre cher Walt , donne une oeuvre involontairement ( ou pas ) surréaliste et féerique. Julie Andrews , elle aussi , incarne un charme spécifique aux années 60 qu'on retrouve difficilement aujourd'hui. Le film alterne les genres en étant tantôt musical ( le magnifique " Feed the birds " ou la chanson des ramoneurs ) , mais aussi comique et même dramatique quand on creuse plus profondément. Tout cela prend d'autant plus de sens après avoir vu le récent " Dans l'ombre de Mary " racontant la réalisation du film sous les yeux de son écrivain P.L Travers. Mary Poppins peut donc se ranger dans les classiques sans baisser la tête !