Melancholia par Patrick Fillinger
Le genre de film perché sur lequel les élitistes crieront au chef d’œuvre et au génie. Soit. Je le mets un peu dans le même sac que The Tree of Life (que j'avais détesté), soit une succession d'images esthétiques, majestueuses, ralenties, contemplatives, soporifiques aussi, sur fond de musique classique puissante et grandiose. Mais ici, il y a quand même quelques nuances positives à garder tout en avouant que la première partie (le mariage) est un mélange d'ennui, d'agacement d'incompréhensions et de déroute. La deuxième partie, plus psychologique est déjà un peu plus intéressante même si elle reste sur la même tonalité morose et dépressive. Elle a au moins le mérite d'offrir un but à ce film : la fin du monde programmée. Donc, après deux heures, emmené par certaines longueurs on arrive enfin au dénouement final, c'est une double satisfaction : celle de découvrir le sort réservé à la Terre. Mais surtout, celle de voir ce film s'arrêter. Enfin.