(...) L’horrible/géniale scène d’intro (rappelant Jack Reacher) nous happe immédiatement : un sniper y dégomme des New-Yorkais, en plein jour, en plein centre-ville. Ce climax absolu replace le film dans son contexte historique:
la ville est dans un état de dépression, lié au choc pétrolier de 1973, une baisse de la croissance et une inflation record.
Chacun cherche des réponses à ce malheur, dans la violence, la xénophobie, la politique, dans la drogue, ou la religion…
Sous ce pitch de la traque de meurtriers aveugles et aveuglés, MEURTRES SOUS CONTRÔLE métaphorise peut-être les maux de l’époque, ceux de cette opulente-dégénérescente ville, et fait de son héros celui qui explorera toutes ces voies pour trouver une explication à ces grands malheurs.
La solution, prendra donc la forme d’une déconstruction de mythes, ramenant Dieu à une personnification des hallucinations et extases propre aux drogues, ramenant la religion dans son ensemble à une intervention alien (oui) et l’homme à son statut de responsable de sa propre destinée…
Et si le message final était simplement débarrasse toi de ton dealer, fais une cure de désintox et accepte ton malheur et le complot Illuminati ??? lol (...)
L'intégralité de la critique de Georgeslechameau, sur Le Blog du Cinéma