Duplicity lights
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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Cher Monsieur Nichols,
Un grand merci déjà pour Mud : sur les rives du Mississipi. Oui, l'Amour représenté dans ce film relève très franchement de la Science-Fiction, c'est beau, c'est pure, c'est indescriptible et limite irréel. Mais, il est question ici de Midnight Special, présenté en compétition pour l'Ours d'or tout de même.
Serait-ce juste une ouvre en hommage à ces grands noms de la Science-Fiction que sont Rencontres du troisième type ou E.T. l'extra-terrestre ? Ou encore un désir profond et très personnel que de présenter une relation père-fils comme on en a l'habitude de faire notre cher Spielby ? Si ce n'est que ça, O.K. Si il y a plus, alors je ne vois rien, surement complètement éblouis par cette lumière étincelante agaçante sortant des yeux du jeune gamin. Eh bien oui, quoi dire de plus ; l'opposition de la communauté religieuse à la communauté scientifique - elle-même encadrée par le gouvernement - l'opposition de la croyance à la raison sont des thématiques vues et revues des centaines de fois. En écrivant cette critique, j'arrive très rapidement à nommer Prédictions (2009), Signs (2002), La Guerre des Mondes (2005), La Montagne ensorcelée (2009), The Mist (2007) ou encore Lost (2004), qui sont toutes des œuvres qui ont exploitées bien mieux, chacune des thématiques et symboles présentes dans Midnight Special.
En fait rien de bien mauvais sur la forme, mais rien de surprenant sur le fond. En réalité je n'ai rien à dire. Chaque scène censée représenter une soit-disant révélation fut, pour moi, complètement désamorcée à cause de la culture SF qui m'as permis d'appréhender ce que le cinéma Extraterrestre a l'habitude de faire. C'est sur que pour le coup, cette œuvre n'a rien d'un ovnis. La réutilisation abusive de codes du genre devient un obstacle à la construction des situations de suspens. Les séquences finales faisant apparaître ce dont les humains ne voyaient jamais, ne m'ont étonné en rien. Elles m'ont, cela dit, donné l'impression de voir ces quelques belles architectures qu'il est déjà possible d'admirer à Singapour à titre d'exemple.
Très peu touché par cette histoire, qui est pour moi d'une bien trop grande banalité. Et au milieu de ces quelques personnages d'une très grande inutilité, Adam Driver est celui que j'ai le plus apprécié.
Cordialement.
Créée
le 23 févr. 2018
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