Duplicity lights
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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Je dois avouer être un poil déçu, peut-être le film est-il trop pudique, et qu'il aurait gagné à être plus spectaculaire dans l'émotion je pense notamment à la scène où :
Michael Shannon "dit" au revoir à son fils
Je savais que cette scène allait avoir lieu (parce que bon, concrètement, quand on connait les références assumées à fond par Jeff Nichols, on va voir le film avec le sentiment de connaître déjà la fin), et çà ne me gênait absolument pas, par contre j'imaginais un sommet d'émotion et çà l'a pas trop fait chez moi. Peut-être que ce manque d'émotion est aussi dû au fait que le gamin est plutôt très conscient de sa nature, et qu'on a jamais vraiment peur pour lui. Au final le seul vrai vecteur d'émotion c'est Kirsten Dunst, et elle est absolument géniale. Elle est la preuve qu'un acteur n'a pas besoin de dialogues pour exister, tout passe par son visage et c'est puissant.
Au delà de çà je trouve très con de comparer çà à du Spielberg, parce que d'accord y'a du "Rencontre du Troisième Type", mais on en est tout de même assez loin, d'ailleurs dans une scène j'ai presque entendu Jeff Nichols me dire "Nan mon gars, t'es pas chez Spielberg là, çà çà n'arrivera jamais chez moi) je veux parler de cette scène où :
La voiture roule à fond vers un barrage de l'armée, et où je me suis dit que la voiture allait s'envoler ou un truc dans le genre. Et puis... Non pas du tout.
Je vais pas m'étendre sur les qualités, y'en a plein. je le reverrai avec plaisir quand j'aurai réfréné mes envies de spectacle homérique.
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Créée
le 23 mars 2016
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