Millénium : L'homme qui n'aimait pas les femmes

Plongeant dans les entrailles dans cinéma néo-noir entremêlé d'une attention toute particulière à la didactique numérique Contemporaine, David Fincher ravive cette aspect sombre de sa filmographie et reveil de vieux démons. Le tatouage commence.

Vraisemblablement, il n'y a aucune images recopié de la version originale, si ce n'est que la froideur suèdoise, plombant l'oeuvre d'une magie bleue mais surtout d'une véritable tension. Le générique extrait alors une vision cassante et post-moderne de ce que l'on s'apprete à voir. Car le cinéma qu'offre Fincher se façonne brutalement et aprement pour se conclure telle la derniere quinte de toux après une noyade.

Une veritable anxiété devance alors l'analogique personnage de Lisbeth, dont la personnalité diffère du personnage connue : plus méticuleuse, plus femme-enfant, tout en étant en retrait, recluse. Se gavant de Happy-Meal, effaçant chacune de ses traces, elle hérite d'une veritable fascination, promenant son intelligence aiguisée et son pianotage vif au long de son enquete.

Michael n'est plus le simple pion sur l'échequier de l'enquete, mais un véritable personnage d'echange, d'écoute, de volonté et de soin. Attachant de l'importance à ses rattachements familiaux et amoureux, David Fincher en livre alors l'homme puissant, méthodique et dont l'habileté dans ses liens sociaux oeuvrera à la construction de plusieurs liaisons.

Fincher va loin. Il n'en a jamais eu peur, et la confrontation entre l'omniprésence musicale et la froideur des scènes numérise un travail de qualité, picturalisant d'effets visuels discrets une production au-delà du thriller.

La puissance des images face à la minutie du détails de chaque personnage fait de Millénium l'un des films noir inévitable.

10/10
thibaultbrock
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le 23 janv. 2012

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